Luxembourg...



Comme tout étudiant consciencieux intégré dans le système républicain, nous avons été élevés dans la croyance en une Europe pacifique, solidaire, apte à sublimer ses dissensions et ses rancœurs tenaces par le truchement de la coopération économique et de l'évanescence progressive des frontières.

Ce postulat a été développé, non sans succès, par l'Europe des six, menée par le tandem franco-allemand, assisté d'une Italie post-mussolinienne et du mystérieux ensemble géographique doté du nom de code Bénélux.

Le Luxembourg : Pourquoi ?

L'esprit adolescent, qui bâtit de manière hésitante une structure de pensée à fondement cartésien, en vient nécessairement à s'interroger sur la signification de ce néologisme et sur la légitimité politique et officielle de cet espace du nord de l'Europe, au sein des organes décisionnels du monde libre.
L'intelligence de l'homme est alors confrontée avec violence à un vide troublant, à une absurdité empire state buildinguesque, à un crachat à la face de l'humanité qui se décompose en un mouvement labial trisyllabique : Luxembourg. La Belgique, sans pouvoir se targuer d'avoir guidé l'humanité vers un monde meilleur, a su lui insuffler le goût de la moule, le goût de la frite, et lui a offert sur un plateau les complaintes éternelles de Brel. La Hollande, désireuse d'attirer les touristes Don Quichottesques, cultive entre autres les moulins, et le monde du football ne sera jamais plus le même après Johan Cruyff et Marco Van Basten.
Et le lecteur attentif de s'insurger : quid du Luxembourg ? Qu'est-ce que cet Etat misérable a apporté comme verroteries en échange de son admission au club ?
Cher lecteur attentif, la réponse est évidemment : rien. Un système politique bâtard, ni une République ni une monarchie, mais un grand-duché (sic). Un drapeau qui n'est rien d'autre que l'emblème hollandais aux couleurs délavées. Un manque d'originalité qui devient du vice quand le nom attribué à la capitale du pays n'est rien d'autre que le nom du pays lui-même…

Faut-il venir à bout du Luxembourg ?
Le Luxembourg dispose d'un mois pour devenir un émirat pétrolier

En tant que gouvernement élu et légitime, deux solutions s'offrent à nous.

La première, la plus extrême, consiste en l'abolition du Luxembourg, à travers soit son rattachement à la France, soit son annihilation pure et complète.

La deuxième consiste à donner une raison d'être à ce pays sans âme.
En l'occurrence, le roi Fahd a exprimé à maintes reprises sa frustration extrême de n'être à la tête que d'une monarchie et pas d'un émirat, ce qui lui vaut depuis de nombreuses années d'être l'objet de railleries et de cachotteries de la part de ses pairs des Emirats Arabes Unis. Emus par cette offense permanente faite à un grand dictateur, à un de nos chouchous avoués du Top 10, nous suggérons la transformation du Luxembourg en un émirat pétrolier.

Futur drapeu de l'Emirat du Luxembourg
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Nous ne nous opposerons pas au maintien d'un Etat luxembourgeois si, d'ici 45 jours, ce qui n'est jusqu'ici que le réservoir à vice de l'Europe, arrive à obtenir une production de pétrole de 300 000 barils/jour, et forme 2000 émirs de nationalité luxembourgeoise.
Dans ce cas précis, le roi Fahd se substituera alors au grand-duc actuel à la tête de l'Etat luxembourgeois, qui adoptera l'ancien drapeau zaïrois pour emblème, tel qu'il est présenté dans la photo ci-contre, et qui prendra pour hymne national " Cuitas les bananas " de Philippe Risoli.




Le peuple a parlé, à travers la voix de son gouvernement très légitime.




Hernan Cortès.




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Le Journal Très Officiel
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