Jean Bédel Bokassa

Centrafrique
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Bokassa

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Jean-Bédel Bokassa, né à Bobangui en 1921, est orphelin dès l’âge de six ans. Sa mère se suicide une semaine après le meurtre de son père, et son éducation est dès lors assurée par les missionnaires. Il joint l’armée française à l’âge de 18 ans, et fait partie du débarquement opéré en Provence en août 1944. Il sert par la suite l’armée française en Indochine et en Algérie, et y gagne la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre. C’est avec le rang de capitaine qu’il quitte l’armée française pour devenir chef d’état-major de la jeune république centrafricaine en 1964.


En 1966, promettant l’abolition de la bourgeoisie, Bokassa renverse son cousin, le président David Dacko, avant de s’autoproclamer président à vie en 1972 et maréchal en 1974. L’apogée de son règne (et de l’humanité ?) surgit le 4 décembre 1977 qui voit Bokassa couronné empereur, et la création de l’incomparable et indispensable « Empire Centrafricain ».


Mai 1979 : Un autre grand moment dans la carrière de Bokassa. Amnesty International annonce que cent enfants ont été tués dans une prison de Bangui, pour avoir protesté contre le coût élevé d’uniformes à son effigie. Bokassa a non seulement participé à cet événement, mais a également mangé certaines des victimes. Protestant de sa foi chrétienne intense (malgré un bref crochet par l’Islam suite aux conseils de Kadhafi), il affirme ne pas être capable de faire du mal à des enfants.


Quatre mois plus tard, durant un de ses voyages en Libye, la France monte l’Opération Barracuda et le destitue, replaçant à la tête du pays David Dacko. Il est interdit de territoire en France pendant quatre ans, qu’il passe en Côte-d’Ivoire, avant de s’installer à Haudricourt en France.


En 1986, malgré une condamnation à mort par contumace, il décide de rentrer à Bangui, où le nouveau président André Kolingba commue sa peine à 20 ans de prison. Finalement libéré en 1993, il put terminer sa vie en 1996 à Bangui.


Coup de coeur

Le massacre d'une centaine d'écoliers qui avaient protesté contre le coût élevé des uniformes scolaires à l'effigie de l'Empereur. Certains d'entre eux servirent de dîner à l'"Ogre de Berengo".


Le sacre impérial qui a fait franchir un cap à l'Afrique Noire et ruiné son pays.


L'empoisonnement de son propre petit-fils.


Le don de précieux diamants remis à la France par l'intermédiaire de son plus illustre messager VGE.






Philippe vous salue
Le Journal Très Officiel
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