Guerre en antartique
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Que faire de l'antartique ?
Antarctique étant imprononçable, nous avons adopté unilatéralement l'orthographe "Antartique"

L'autorité du JTO devient maintenant incontournable sur l'ensemble des cinq continents, mais qu'en est-il du sixième ?
L'Antartique, ce vaste désert peuplé de phoques, de manchots et de scientifiques barbus doit il être tenu à l'écart des bienfaits de la nouvelle autorité très internationale ? Parmi les questions que l'on peut soulever au sujet de cette étendue (trop) immaculée, une s'impose à nous : A quoi sert l'antartique ? Et la réponse tombe : A rien !… Certes on pourra dire qu'en ces temps où tout doit être rentable, il est bon de conserver un havre d'inutilité et de virginité… Foutaises !… Il y a déjà suffisamment d'espace inutile dans l'univers sans qu'on ait besoin d'en préserver. Aussi nous sommes nous intéressé à redonner à l'antartique une vitalité géopolitique qui lui fait cruellement défaut. Une brillante idée a heureusement germée à la suite de discussions et dans le but de l'expliciter nous prendrons un exemple concret.

Brisons l'engrenage de la dissuasion !

L'Inde et le Pakistan sont deux puissances militaires importantes qui depuis près d'un demi-siècle rêvent d'en découdre, mais ces deux pays ont tellement préparé leur affrontement que celui-ci ne peut plus avoir lieu. En effet les deux armées sont très puissantes et disposent de l'arme nucléaire et le conflit en quelques heures se terminerait par l'annihilation réciproque des deux parties, ce qui, avouons-le, n'est pas très engageant, même pour les bellicistes les plus farouches ! Mais alors que faire ? Les deux armées se contemplent mutuellement, paradent, défilent à qui mieux-mieux ; font tonner les fanfares à défaut des canons et jouent à "c'est moi qui aie la plus grosse" (bombe).
Il faut l'avouer, tout ce cirque est exaspérant et cet état de frustration n'a que trop duré. Il faut qu'ils se défoulent, qu'ils les fassent péter leurs bombes, qu'ils fassent voler leurs avions et sacrifient leur chair à canon. C'est pourquoi nous proposons en quelque sorte, un challenge aux deux rivaux : Qu'ils allaient s'affronter en Antartique.
Les bombes A ou H pourront déployer leur champignon, les chars pourront se canonner, des civils acheminés là bas pourront servir de bouclier humain... bref le train train d'une bonne guerre nucléaire qui éclaterait enfin au grand jour. Lorsqu'une des deux armées aura été vaincue, laminée, éradiquée même, l'autre sera déclaré gagnante et le Cachemire (objet de la discorde entre ces deux pays) sera remis au vainqueur. Celui-ci pourra, bien entendu, envahir son adversaire, le vaincu, dont l'armée anéantie ne peut plus le protéger.



scène de la vie en antartique



Le ring Antartique

Par la suite, et à tour de rôle, toutes les puissances nucléaires qui souhaiteraient régler un contentieux, pourront venir s'affronter sur le ring antartique. Bien entendu avant d'en arriver à cette solution, les belligérents auront fait la preuve qu'ils ont tout essayé pour débloquer la situation par des voies plus conventionnelles.
Ainsi tous les conflits qui, aujourd'hui, sont bloqués par ce phénomène de la dissuasion nucléaire, pourraient enfin éclater au grand jour redonnant à notre pauvre planète un peu de vigueur géopolitique. Toutefois il va de soi que si des pays souhaitent s'affronter à l'arme atomique sur leur territoire, nous les encourageons à le faire, ce qui évitera de monopoliser le ring antartique pour rien. On peut même envisager que la troisième guerre mondiale ait lieu sur le sixième continent, même si celui-ci risque de s'avérer légèrement exigu (d'ici là peut être pourrons-nous envisager d'organiser la troisième guerre mondiale sur la Lune, autre territoire bien inutile).
Bien entendu, afin de ne frustrer personne, nous avons pensé à une solution juste pour la poignée de scientifiques amoureux de la banquise qui vivent là bas et seraient privés de leur terrain de jeu. Nous leur proposons de s'exiler en Sibérie qui, depuis la fin du communisme et la fermeture des goulags, se trouve bien dépeuplée. Nul doute que les offices de tourisme sibériens y trouveront leur compte et soutiendront activement ce projet.
Certains pourront s'étonner de cette solution plutôt pacifique qui épargnera quelques vies humaines, mais on peut difficilement exiger que les pays transportent l'intégralité de leur population et de leurs biens en antartique, on recrérait alors les conditions du blocage de ce conflit... Nous avons donc fait un compromis!...


William Kramps




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Le Journal Très Officiel
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